segunda-feira, 9 de fevereiro de 2009



Quand il n'y aura plus rien qui chavire et qui blesse,

Et quand même les chagrins auront l'air d'une caresse,

Quand je verrai ma mort juste au pied de mon lit,

Que je la verrai sourire de ma si petite vie,

Je lui dirai "écoute ! Laisse-moi juste une minute..."


Juste encore minute, juste encore minute,

Pour me faire une beauté ou pour une cigarette,

Juste encore minute, juste encore minute,

Pour un dernier frisson, ou pour un dernier geste,

Juste encore minute, juste encore minute,

Pour ranger les souvenirs avant le grand hiver,

Juste encore une minute... sans motif et sans but.

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